dimanche 25 novembre 2007

Lundi 26 novembre

Il est 11h45 et j'ai deja fume deux clops, bonjour.

Depuis quelques temps maintenant, je m'interroge sur ce qu'est l'existence. J'ai decide aujourd'hui que je pouvais, compte tenu du point ou j'en suis aujourd'hui, m'exprimer sur des points qui m'apparaissent comme essentiels.

Je frequente de plus en plus d'israeliens, j'aime leur culture et leur facon d'etre : chez eux pas de faux semblant ; les formules dites de politesses ou conventionnelles qui n'ont chez nous d'autres utilites que de souligner l'hypocrisie et l'individualisme n'ont pas court. Quand tu n'en as rien a battre de quelqu'un tu ne lui demandes pas s'il va bien. Cette maniere d'etre peut paraitre rude aux premiers abords, et pourtant ils sont un des rares peuples ou le tissu social reste fort - traditions qui resistent aux assauts du capitalisme. Qui eussent cru que je serai un jour pour un retour a la tradition ; c'est que j'ai recemment compris que le devenir de l'homme est dans la communauté.

Pendant longtemps j'ai pense que la noblesse residait dans l'autosuffisance, qu'il fallait pour s' élever a un degre superieur de l'existence, s'instuire et creer son propre et unique systeme de pensee ; ainsi j'aurai pu atteindre une forme d'absolu. Mais cette quete m'est apparu il y a peu comme absurde, artificielle, quand je me suis apercu que le sentiment d'existence, n'etait en realite qu'un sentiment qui n'etait en rien un immuable, un a priori, mais une simple cause, produite par la possibilite de la conscience a faire retour sur elle-meme. En en prenant conscience, j'ai eu la forte impression de retomber en plein dans l'absurde ; un skieur recherchant toujours plus de sensations, d'adrenaline. Un fou se trompant lui meme, perdu dans les faux semblants d'une emotion, illusion d'une possible immortalite.


A vrai dire je ne suis pas encore tout a fait sorti de ce paradoxe, mais un changement de voie s'impose. Je n'expose pas d'ailleurs les meandres de ma vie interieur dans le simple but de trouver un autre moyen d'exister. C'est que je crois que d'une maniere ou d'une autre nous sommes tous plus ou moins pris dans ces travers, et que peut etre mon experience pourrait etre profitable.

En France, et dans les pays occidentaux en general, on peut dire sans trop se mouiller que la cohesion sociale a ete dissoute par l'expansion du capitalisme, qui ne peut coexister avec une morale - pas de morale sans communauté - trop forte puisqu'elle entraverait obligatoirement les desirs et donc la consommation. Les "puissants" ont donc beau jeu d'encourager la jeunesse a de jolies slogan a la "carpe diem", a l'hedonisme incontrole, a la propagande individualiste - mode, objets, que kundera appelle "attribut du moi"- qui nous rendent accrocs aux sensations facilement acquisent ; dont celle d'exister.

Je crois tres sincerement, et j'en ai pris conscience depuis peu, que l'existence est lie au devenir, devenir qui lui meme est un correlat au sens ; sens qu'il est difficile, voir impossible de trouver en dehors d'une communauté ; dans notre cas, la communauté humaine, nous.

Ce que j'entend par sens et par communaute, n'est en fait rien d'autre que de trouver un but commun a notre espece. Si l'on s'interesse un peu a l'histoire de la philosophie, on s'appercoit que de tous les temps des gens se sont interroges et on pense en commun, cherchant a aller de l'avant, tendant vers un but qu'il nous faudrait peut etre redecouvrir aujourd'hui.


J'aurai beaucoup de choses a rajouter ; je ne peux pour le moment que synthetiser par manque de temps et de moyens. J'espere tout de meme avoir ete clair, c'est que j'ai l'elipse facile. Il s'agit en tout cas pour moi, d'une des plus importantes revelations que j'ai eu jusqu'a aujourd'hui ; sans rapport direct avec l'Australie, mais je ne vais pas non plus vous raconter tous les jours que le soleil brille, que la plage est toujours aussi bondee et que je suis presque marron, que je me balade dans les rues avec mon surf en me la petant grave, et que depuis hier j'ai une nana trop mignonne :D

Je prefere vous dire que nous les jeunes, on a du boulot, une revolution a mener mais avant il faut penser, parce qu'on nous a trop longtemps fait croire a l'ecole qu'on avait atteind une forme de societe ideale, que la propagande et la corruption existent toujours autant, et qu'on a donc nombre de choses a realiser pour notre bien.

Bref, j'ai la flemme de relire, mes excuses habituelles pour les fautes et les points obscurs ; je vous promets, un jour, je corrigerai.


Bisous!


ps : photos incomming

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Lut mec :)

Un truc anodin et incohérent, qui n'a pas vraiment d'inportance avec ce que tu as écrit, c'est ce passage:

"...un skieur recherchant toujours plus de sensations, d'adrenaline. Un fou se trompant lui meme, perdu dans les faux semblants d'une emotion, illusion d'une possible immortalite."

MAis que vient foutre ce pauvre skieur en Australie ? : ))

Biz gros