mercredi 5 septembre 2007

Le Tigre

J'sens une force indicible, infinie et j'en use avec générosité et jvous méprise, sôts, qui me parlez comme si j'étais un mortel comme vous, un mesquin qui considère les réalités et s'abaisse plus, chaque jour qui passe, à plus de concessions, abandonnant toute la fierté sous prétexte que la vie l'oblige. Vous qui boufferiez votre merde s'il le fallait et diriez même qu'elle est bonne!

Ma force se transforme en rage, je deviens une bombe qui s'auto-censure pour survivre, je suis ligotté, baillonné et ma nature s'est perdue, j'ai perdu mon tigre et chaque jour je retiens mes larmes et je n'peux même pas mourir; le feu ne s'éteind pas, force tranquille, réminiscence d'amour, j'encaisse et sur les ruines je reconstruis au hasard et bientôt non, ignorer ne suffit plus; j'ai plongé dans la masse et perdu mon éclat et ici bas, tout change.

L'enfant sommeil en moi et ne part pas, rêve petit mais pas trop longtemps, le soleil est déjà haut.

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