mercredi 5 septembre 2007

Road Trip

Alors c'est un texte que j'ai commencé à écrire sans trop savoir où j'allais. Je n'ai compris qu'un peu plus tard ce que j'avais envie d'exprimer et il y a du coup quelques (beaucoup) maladresses. Néanmoins y'a des choses que j'aime bien, je le post donc même s'il n'est pas finit (le sera t'il un jour?).

Au départ Camill cherche le sens et la connaissance desquels il espère trouver le bonheur. Mais le sens et son côté mathématique, désenchante le monde. La psychologie, la morale, l'intellectualisation de la vie pour ainsi dire, l'oblige à contempler l'existence sous un aspect qui le répugne. Il sombre au fur et à mesure dans une mélancolie qui le rendra presque cynique. Le voyage est une métaphore de son évolution, et les diverses expérience qu'il vivra un prétexte aux découvertes qu'il fera. Il se heurtera au nihilisme, aux désespoir pour en arriver à une forme de révolution : le choix de l'oublie volontaire de ce qu'il a apprit, d'un retour à l'enfance pour ré-appréhender le monde dans ça simplicité. Il se battra alors pour le ré-enchanter, re-créer le sacré en s'appercevant que la connaissance de la vie n'est pas supérieur à la vie elle même.

Le lecteur devrait comprendre que dés le début Camill le savait, puisqu'il cherchait une forme de connaissance instinctive, un rapport direct entre ses émotions et ses perceptions. Il apprendra donc entre autre, au fil de son voyage, qu'il s'y est mal prit. De la connaissance pure il ne trouvera qu'une image triste du monde ; il lui faudra comprendre que la poésie naît du rapport entre l'univers et le corps, et de ses représentations, elles-mêmes imaginées en partie grâce à ses sensations.


Partie 1



Voici l’histoire de Camill L, jeune poète des temps modernes, vagabond itinérant mais bourgeois malgré lui, expérimentateur et expérimenté de la vie, âme rebelle et farfelue qui n'avait de cesse de s'interroger sur ce qui l'entourait. Il semblait vouloir percer le mystère de son existence et du monde, et n'entendait pas abandonner avant d'avoir compris. Le sens, était selon lui indispensable au bonheur, auquel on ne pouvait aboutir qu'en atteignant une forme élevée de connaissance ; tant spirituelle qu'intellectuelle où le sens et l'objet fusionneraient, où l'esprit pénétrerait directement les choses ; où les émotions retranscrirait le monde avec la même exactitude que la vue et le touché.

Sa quête, l'avait amené à se heurter à des énigmes hautement philosophiques sur lesquelles il buttait inlassablement. Il spéculait, alors, imaginant sans arrêts des réponses plausibles, suivait des cheminements douteux et finissait généralement par s'embrouiller. Il est à noter, que malgré la gravité de ses reflexions, Camill n'en était pas moins insouciant. Ce qui pour lui était une chance ; il fréquentait l'absurde de son existence sans en être affecté outre-mesure . Il pouvait errer dans les rues pendant des heures encombré de ses reflections et soudain frivole, s'amuser d'un rien. Il s'adonnait volontier aux péchés véniels, et buvait en vérité plus souvent qu'il n'aurait dû. C'est cet agréable contraste qui lui valu de nombreuses et franches amitiés.

Vagabond, puisqu'il n'habitait nulle part, ce qui lui était un avantage ; changer d'ambiance, de lieu, le distrayait. Le décor, les gens l'inspiraient tant qu'ils ne devenaient pas trop familiers. Vagabond parce que nomade, mais aussi parce qu'il n'avait pas un copec. Bien trop absorbé par la vie qu'il goutaît goûlument et parce qu'incapable de faire quelque chose sans il y trouver un intérêt. Cela viendrait plus tard. Toujours est-il qu'il flirtait avec une forme de liberté qui lui aurait été reprochée s'il n'avait pas été dénué de la moindre parcelle de mesquinerie. Cet air candide et sa joie de vivre lui ouvraient toutes les portes. Avec sa grande carcasse maigrichonne, ses cheveux en bataille et son style accoutumier, on pouvait le prendre pour un rescapé de la Beatnik. Il n'était pas dur d'ailleurs, de se l'imaginer en compagnie de Moriarty, tous deux entrain de divaguer sur des thèmes incertains où pris de folie, de sauter dans une caisse et à fond de cale, se tirer à l'autre bout du pays.


***


C'était un de ces soirs d'été ou l'air est trop chaud et l'ambiance trop festive pour que le soleil se couche déjà. Entassés dans une vieille citroën, ils discutaient. Où plutôt Bertre, le chauffeur, monologuait, s'excitait de plus en plus à mesure qu'ils avalaient les kilomètres. Il ralait, menaçait, tonitruait qu'il serait un aventurier, qu'il se foutait des gens, surtout de ces filles qui préfèrent les bellâtres, à l'image des acteurs, qui dégainent et exterminent tout dans chaque film, les faisant frémirs, ces nanas en mal de sensations, et rêver les mecs, qui imitaient après, sans s'être aperçu qu'il s'étaient fait castrer pendant ce spectacle viril.. Pendant qu'il vitupérait, Jack ricannait sans jamais donner son avis. Camill derrière, révassait, habitué aux élucubrations de son ami. A sa droite, Mat dormait, comme toujours.

C'est dans cette atmosphère semi-électrique qu'ils voyagaient. Depuis trois jours déjà ils sillonnaient les routes. De Paris, ils étaient descendus par les nationnales, jusqu'à Dijon, pour dévaller la vallée du Rhône jusqu'à Aix en Provence, où ils attrapèrent Mat, et repartirent aussitôt. Ils voulaient longer la méditérannée, traverser la frontière Catalane, rejoindre la Galice, suivre la côte portugaise jusqu'au détroit de Gilbraltar pour sauter jusqu'en terre afriquaine, pleine des promesses d'aventures dont rêvait Bertre. Ils voulaient le désert. Idée qui avait dû être lancée la veille du départ et qui les avaient tous enchantés. Une excursion en plein Sahara, loin des bagnoles, de la pollution, de leur quotidien.

L'évasion par le voyage est la plus saine. C'est en tout cas ce que pensait Camill, qui se taisait depuis leur entrée en Espagne. Il était grave, presque triste ; dans un de ces moments où l'on a une conscience aigüe de soi-même, lucide, ressentant chacun de ses affects avec précisions. Il sentait ses nevroses, ces émotions refoulés qui encombrait sa psychée. Alors qu'il s'imaginait entraint de les percer avec une aiguille, comme si ç'avait été des boules de pues, il fut attiré par la la voix de Bertre qui avait monté d'un cran. Jack, stoïque, subissait ses assauts.

"Bien sur que la vérité existe, disait-il. Ne sommes nous pas tous dans cette voiture en ce moment? Et quand un homme meurt, il est bien mort ; les conclusions ne sont pas difficiles à trouver. C'est faire preuve d'obscurantisme ou de folie que de dire le contraire."

Après cette dernière déclaration il se tut. Le silence dura quelques secondes et Camill, d'une voix monocorde prit la parole :

" Le vrai ! Mais merde à quoi bon ? Le vrai n’existe que pour ceux qui croient en un ordre établit du monde qui limite l’imaginaire alors que c’est l’imaginaire qui crée notre univers et qui l’agrandit! L’imaginaire c’est la fantaisie, la beauté instantanée de notre âme qui s’étale sur notre quotidien aliéné et mesquin !
Et même quand l’âme est noire, c’est beau! L’existence n’existe-elle pas par ses contrastes ?
D'ailleurs, l’aseptisé naît de cette recherche angoissée du vrai, du beau, du divin ; autrement dit, l’homme, à travers sa soif de connaissance, ne cherche qu'à contrôler. Dans sa quête de vérité, il cherche la clé, le concept fondamental et ultime d’où découlent tous les autres ; et bien sur il s’égare : réduisant tout pour mieux voir, il oublie ce qui l’entoure et repeint le monde d’une seule couleur. Comme l’enfant qui rêve, il omet les réalités qui entravent son désir et recrée le monde en oubliant ce qui le dépasse ; le divers et sa beauté, la vie et son grand mystère.. On entre alors dans des schèmes d'où on reste prisonnier. Il n'y a pas de vérité, pas de vérités factuelles.. Elles ne sont elles même, la plupart du temps que des prises de positions. Arrête un peu d'être catégorique, un homme meurt et où elle est ta vérité? Quel enseignemant en tire tu mis à part le fait que tu vas toi même mourir? Il faut voir plus loin ; les représentations de la mort dans nos sociétés sont multiples, tu n'as qu'à imaginer une suite.. "

"Et les maths? demanda Mat qui ne dormait plus.

Personne n'eut le temps de répondre. La voiture s'était mit à faire un drôle de bruit. Soubressaut, hoquet, la panne. Plus d'essence. Ils se garèrent sur le côté, près d'un bosquet de chênes. Bertre bondit de la voiture, ouvrit le coffre, pris un pack de bières, sauta sur le toit et s'assit en tailleur, content ; il avala quelques gorgées et se mit à rire.

"On campe ici"? demanda-t-il hilare.

Mat ne riait pas. Les autres s'en foutaient. "Ici ?" tenta-t-il quand même. Personne ne répondit. Jack et Camill étaient déjà partis reconnaître les lieux. "Attendez moi!" cria-t-il, et il les rejoint.

Mat était de ce genre de gars timide, qu'on oublie facilement. De taille moyenne, toujours sobrement vêtu, il restait silencieux la plupart du temps. C'est d'ailleurs pourquoi il surprenait souvent par des déclarations que personne n'attendait. Toujours attentif, il voyait des choses qui échappaient aux autres. Il passait souvent pour quelqu'un de craintif, de peu de caractère, mais révélait rapidement un subtil mélange; une âme sensible dégageant une aura de force tranquille.

La nuit était tombé maintenant. Ils s'étaient calés autour d'un feu et discutaient de leur périple. Ils faisaient des plans, jouissaient déjà d'être là, libre et sans contraintes. Camill sortit sa guimbarde et se lança dans des impros. Mat, qui était maintenant complètement saoul se mit à parler.

"Il m'arrive de ne plus savoir qui je suis. Dans ces moments, l'angoisse surgit. Je plane dans une forme de brouillard qui me rend amorphe. C'est cette sorte d'état que décrit l'adage, "mais qui suis-je, où vais-je, mais dans quelle était j'erre?!". Mon âme semble s'être arreté en plein désert. Un désert froid et humide. L'énergie à disparu en même temps que mes sensations ; je suis las et triste. Mon corps en suspens, entouré par l'absurde, le sens des choses englouties dans une mélasse grise et vaporeuse. En ces moments, j'ai l'impression de n'être qu'un fantôme flottant au gré des vents d'une imagination devenue lourde et adipeuse.
C'est ma mémoire qui me fait défaut. Les souvenirs disparaissent et font de moi un errant. Je ferme les yeux alors, et je repense ma vie. Je plonge dans le passé, je revis mon histoire. Réminiscence salvatrice. Les émotions oubliées réssurgissent. Je me rappelle, je me souviens de tout. L'enfance, noyau de mon être. L'énergie revient avec l'espoir. Tout s'accélère, se re-précise. Les couleurs reviennent, le brouillard ce dissipe. Je sais qui je suis. Alors j'inspire à nouveau l'air frais de la vie, mon ventre soulagé d'un grand poid."

Il les fit tous frissonner. Jack ricanna. C'est le genre de gars qui se marre quand il ne sait pas comment réagir. Mat reprit la parole.

"Je sais que vous vous demandez pourquoi je vous dis ça. De but en blanc. C'est que je suis bien, que j'ai envie de partager avec vous ce qui me touche. En prenant la route avec vous, j'ai comme l'impression d'avoir arraché ce film de célophane qui me sépare de la vie. Je deviens important, je vois les choses dans leurs détails. C'est une aventure, ma vie, la votre et je sens en moi bouillonner une forme d'espoir, d'audace qui me donne envie de partager nos impressions, d'avancer pour aller plus loin encore, dans la démarche du voyage. Puisque c'est pour ça qu'on voyage n'est ce pas? Parce qu'on est plein d'espoir. Curieux et avide d'aller voir au délà de nos frontières, pour expérimenter ; tout simplement vivre.."

"C'est le moment d'en tirer une conclusion", commença Camill. "L'homme qui ne voyage plus, est un homme déjà mort!"

Ils se turent un moment, pensifs, puis arrosèrent cette découverte métaphysique jusque tard dans la nuit.

Le lendemain il leur fallut bien pourtant régler ce futil mais ennuyeux détail qui les avait bloqué ici : l'essence. Bertre partit en stop avec un bidon, les autres attendait là. Camill lisait, Jack avait sortit sa guitare, Mat dormait. Il revint 2 heures après avec son fût plein. Ils purent repartir vers Pampelune et sa féria. Ils étaient impatients.

Ils arrivèrent tard dans la nuit. La ferveur de la ville les emporta quasi-instantanément dans un délire qui ressemblerait bientôt à une transe mystique. Les rues étaient piétinées par des meutes d'ivrognes qui tournaient dans la ville, dans tous les sens, criaient et chantaient, dansaient parfois, n'oubliant jamais d'aller uriner dans les ruelles les moins fréquentées, qui l'étaient de moins en moins, à cause des odeurs de pisses. Les gens étaient devenus fous, libérés de leurs préoccupations ; enfants spontanés et révoltés, ils hurlaient tous leur amour de la vie, à leur façon, emporté par leur violence, leur rage qui s'était transformé en un amour passionné ; parfois viril mais toujours sincère.

La nuit fut chaotique. Dionysos fut fêter comme seul les espagnols savent le faire. A coup de fûts percés, de chants païens et d'excès en tout genre. Ils se perdirent les uns les autres, dans la foule immense, dispersés et engloutit par des courants contraires. Chacun ressentit cette nuit une fièvre étrange dont ils leurs seraient difficile de parler plus tard.


***


Camill se reveilla seul, la bouche sèche. Il leva la tête, éblouit par le soleil; assit au milieu d'un rond point. Les mecs qui tournaient autour klaxonnaient en le voyant. Il était couvert de vin, pieds nus, crade comme s'il s'était roulé dans la boue. Qu'est ce qu'il avait bien pu foutre de ses pompes? Il se marra un coup et se leva, se demandant ou pouvait bien être ses potes et comment il allait les retrouver. Il fallait d'abord qu'il avale un truc mais surtout, qu'il boive. Il fouilla ses poches, où il n'y trouva rien d'autre que de la poussière. Merde, pas un rond. Il se leva et se mit à déambuler dans les rues toujours animés, à la recherche d'un point d'eau et peut-être d'une bonne âme qui lui payerait un sandwitch.
La matinée était déjà avancé et sous le soleil, les pavés des ruelles lui brûlait les pieds. Il finit par trouver une fontaine, où flottait quelques canettes vides, vestiges de la nuit passée. Il y but de tout son saoûl et s'assit à l'ombre d'un grand châtaigné pour réfléchir.

Le meilleur moyen de retrouver les autres était de retourner à la voiture. Ce qui n'aurait pas été un problème s'il avait su où il était. Il se remit en route, au hasard, marchant au milieu d'une foule qui enflait à mesure que la journée avançait, évitant quand il le pouvait, les bouses que les taureaux avaient lâché un peu partout en ville. Il tourna pendant deux heures avant de retrouver la voiture. Mat était couché sur le capot, attendant, pensif, tout aussi crotté que Camill, mais avec ses chaussures.

Ils se calèrent à côté, grillant quelques cigarettes en attendant que les autres les rejoignent. Jack arriva un moment plus tard et ils se mirent à piailler, se racontant leurs soirées, cherchant à renouer les bribes de souvenirs qu'ils leur restaient. Ils étaient bien. Un peu stone, envoûter par les bambocheurs excités qui passaient devant eux, et par la ville qui recommençait à s'exalter.

C'était déjà la fin d'après midi et Bertre ne revenait toujours pas. Ils étaient patients, mais ça commençait à devenir long.

"Bon, dit Jack, je vais chercher de l'alcool. Bougez pas, dans 15 minutes je suis là et on se la met."
"Mais t'as des thunes?" demanda Mat.
"Non, tout est dans la caisse, mais j'ai copiné avec des types qui ont un bar ici, ils nous lâcheront bien une bouteille de sangria. Ce sera pas le nirvana mais j'ai rien d'autre à proposer."

Les autres ne répondant pas, il partit s'enquérir de son breuvage.

La soirée s'amorça donc sans nouvelle de Bertre, ce qui ne les inquiéta pas le premier soir. Ils burent et l'oublièrent, pris dans la tempête nocturne. Ils restèrent ensemble cette nuit là. Jack, se promenait avec un baton sur lequel il gravait une encoche, à chaque fille qu'il embrassait. Ce qui faisait sourire Camill ; qui ne connaissait pas de meilleur dragueur. En ces moments, il se métamorphosait : son regard devenait doux, son visage enfantin, presque angélique. Il s'avançait vers elles, comme si c'était plus fort que lui, aimanté, ce qui devaient les persuader de l'attrait mystique qu'elles avaient sur lui. Il leur murmurait des choses à l'oreille, les touchait, et les calinait sans qu'elles n'opposent de résistances puis les embrassait généralement avant qu'on y est compris quelque chose. Ca relevait du génie.

Mat avait une technique toute différente. Il s'asseyait à côté d'une fille qu'il avait choisit et lui parlait longuement. On le voyait alors s'animer, devenir éloquent, presque expressif. Et quant il arrivait à ses fins, on le voyait revenir le lendemain, transfiguré, encore plus silencieux que d'habitude, mais un sourire immense qui ne le quittait pas avant un bon moment.

Camill ne draguait pas. Il semblait se suffir à lui même. C'est qu'il considérait l'amour comme une illusion. Un substitut à la solitude. Une passion construite sur des objets crystalisés, qui se terminait presque toujours par de la frustration, de la souffrance et du ressentiment ; un cercle vicieux qui n'avait de cesse que le jour ou, lassés par cette quête chaotique, les instigateurs de l'amour abandonnent peu à peu leurs idéaux si haut placés, se résignent à la concession, à aimer moins follement, mais plus longuement.


Le lendemain ils passèrent encore leur journée près de la voiture. Bertre ne revenait toujours pas, et ils commençaient à s'inquiéter. Ils fallait le retrouver. Jack devait rester près de la voiture, au cas ou il reviendrait, pendant que Camill et Mat partaient faire le tour des infirmeries.

C'est finalement à l'hôpital qu'ils le retrouvèrent. Il s'était fait encorner pendant l'Encierro. Rien de grave mais il était cloué au lit pendant une bonne semaine. Ce qui le déprimait profondément.

"T'inquiète pas Bertre, dit Jack, l'été est encore long, et on à le temps de voir. Toi tu restes au pieu, nous on fait les férias, on te récupère quand on aura besoin d'un chauffeur."

"Bande d'enfoirés, répondit-il."

Et ils se marrèrent.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

des commentaires pour pierre! alors, c marrant ton histoire! sehr sympatisch! "et ils se marrèrent" => j'adore. ya aussi un petit tas sympa de fautes d'orthographe, excuse moi de te le faire remarquer au lieu de me répandre en éloges sur ta prose; je ne suis pas la digne fille de notre mère pour rien :):):)
mais moi je dis: à quand la part 2???? hihi smack smack mon frere jumeau poil au dos

Zion a dit…

ouais ouais je sais, je corrigerai, un jour.. :]